2018 : année blanche grâce au CIMR

Pour préparer la mise en place du prélèvement à la source dès 2019, l’administration fiscale a mis en place le Crédit d’Impôt Modernisation du Recouvrement (CIMR) pour 2018. Cette année constituera de fait une année blanche pour le contribuable avec la mise en œuvre du CIMR. En effet, l’impôt sur le revenu acquitté en 2018 était calculé sur les revenus de 2017. Alors que l’IR de 2019 portera sur les revenus de 2019.

Ainsi, les revenus habituels de 2018 (salaires, allocations chômage, pensions de retraite, indemnités maladie, revenus fonciers habituels, rentes viagères, revenus indépendants…) ne seront pas pris en compte.

Aussi, incombe-t-il au contribuable de déclarer les revenus exceptionnels de 2018 (indemnités de licenciements, primes départ à le retraite, primes ponctuelles….) qui, quant à eux, restent imposables.

Mais 2018, année blanche pour le contribuable grâce au CIMR, est aussi une année de transition incontournable. Afin d’éviter les abus, l’administration fiscale renforce dès maintenant ses mécanismes de contrôle. Le délai de contrôle s’élargit désormais à 4 ans. Les demandes de justificatifs seront donc plus nombreuses et des rectifications seront possibles jusqu’au 31 décembre 2022.

Pour aller plus loin :

• En savoir plus sur le Crédit d’Impôt Modernisation du Recouvrement

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